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Monsieur Li, vous avez déjà effectué votre enregistrement,
vous pouvez embarquer à tout moment.
Li Shuo, qui somnolait dans une
loge, ouvrit ses yeux et sourit à l’hôtesse.
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Merci, répondit-il.
Il sortit son téléphone portable,
ensuite consulta ses messages, surtout ceux en rapport avec le travail. Balayant
l’écran, il regarda défiler l’adresse des expéditeurs sans qu’apparaisse le nom
de la personne qu’il voulait voir.
Il attrapa sa mallette et se redressa
sur ses longues jambes. Sa veste enroulée autour de son bras gauche, il se
dirigea du côté de la porte d’embarquement en baissant la tête pour envoyer un texto
à quelqu’un.
« Cheng Xiu, comment vont les
choses au boulot ? »
« Salut frère Li. Tu n’es pas
encore dans l’avion ? Que fais-tu pendant l’embarquement ? »
« Je termine le rapport. Ça
prendra un certain temps. Je ne pourrai pas allumer le téléphone durant les dix
prochaines heures. Vais-je te manquer ? »
Li Shuo pensa à la personne qui
se trouvait de l’autre côté du téléphone. Il se disait qu’elle se sentait peut-être
embarrassée, qu’elle rougissait peut-être et qu’elle ne pouvait sans doute pas
s’empêcher de sourire.
La personne lui répondit après un
certain temps.
« Je penserai à toi. »
À travers le téléphone, Li Shuo
devina la timidité qui habillait le visage grave et sérieux de la personne
alors qu’elle tapait le petit texte. Il monta dans l’avion de bonne humeur et
envoya enfin quelques minimessages à d’autres personnes avant d’étreindre le
téléphone.
L’hôtesse de l’air le conduisit en
première classe.
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Asseyez-vous, monsieur Li, je vous prie,
dit-elle avec un doux sourire. Laissez-moi ranger vos affaires à votre place.
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Merci pour l’offre. Ça ira. Je peux m’en charger
moi-même.
Li Shuo sortit son agenda et posa
la mallette dans le coffre à bagages positionné au-dessus des sièges passagers.
L’attaché-case avait à peine glissé
à l’intérieur du coffre que Li Shuo se souvint soudainement qu’il avait oublié
de prendre son casque. Il chercha à le récupérer, mais outre sa forme concave, le
compartiment était particulièrement profond. Alors malgré sa taille, Li Shuo devait
s’étirer et tendre ses bras pour atteindre le fond.
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